Le Patronage Laïque abrite dans ses locaux le Palais Mondial des Clowns qui désormais sera aux clowns ce que Versailles est aux grands de ce monde.

 

Bien sûr, pour les clowns, peu importera qu’ils soient bien "nez rouges » ou mal "nez", poches pleines ou trouées, clowns blancs sélect ou augustes vagabonds, tous, le Palais Mondial les accueillera tous, pourvu que le bon peuple qui aime ou veut découvrir les clowns puisse les apprécier et profiter de leur présence.

 

Le Palais reçoit des fameux clowns en résidence dans ses luxueuses salles !

 

En novembre 2020, ce fut une première, le clown allemand Philipp Vöhringer "Mike Tiger".

En 2021, la cie Hors les rangs.
En 2022, Alan Fairbairn (GB) - la Cie Canon - inEx - Sivouplait (Japon) - Chap'De Lune.

En 2023, Les Bienlunés & En avant marche - Alan Fairbairn (GB) - La Barge - Les Squasciò (Italie) -  Koko Gnâ Longué (Cameroun) - Sivouplait (Japon) - Patricia Chillon.

En 2024, la Cie La Crique - le Théâtre de l'Hydre - Les Bienlunés - Les Squasciò (Italie) - Alan Fairbairn (GB).

 

Des résidences studieuses avec l’aide des clowns Matapeste qui les reçoivent bien sûr en grandes pompes pour qu’ils y inventent, peaufinent, leur derniers spectacles afin qu’ils puissent les présenter en premières Mondiales (mais oui !) à Niort.

 

Le Palais Mondial des Clowns forme des clowns professionnels et amateurs.
Une vraie pépinière, une ruche de clowns !

Il accueille une trentaine de clowns amateurs couvés par les Matapeste - et il accueille les formations professionnelles sur l'Art clownesque avec des formateurs-clowns internationaux.

 

En juin 2021, Hami Hattab (Israélien), en juillet 2021, le clown argentin Gabriel Chamé Buendia. Initialement prévue en novembre 2021, la formation du clown moscovite Andreï Zapuskalov autour du style « clown « à la russe » est reportée dans un avenir meilleur.

En mars 2022, Alan Fairbairn, en novembre 2022, Gilles Defacque, clown-poète fondateur du Prato à Lille.

 

Le Palais Mondial des Clowns organise également ses « Palais d'été et Palais d'hiver ».

Des réceptions qui permettent d'inviter le public à assister aux « premières » des créations, notammnent celles des compagnies reçues en résidence... Ou de proposer une programmation-clowns entre deux éditions du festival « Le Très Grand Conseil Mondial des Clowns », organisé en biennale à Niort.

Créer un lieu dédié au personnage du clown

Cet humain qui rit de lui-même devant les autres, et suscite une empathie propre à favoriser l'acceptation des fragilités de chacun, la remise en cause du désir de toute puissance et l'envie de vivre dans un monde de fraternité.

 

…dans toute sa dimension internationale

Ce personnage et son rire existe dans toutes les cultures sous différentes formes, parfois très loin des occidentales (nez rouge, cirque etc...).

 

En lien avec le Festival du Très Grand Mondial des Clowns et le projet artistique des Matapeste, nourri de toutes leurs expériences et réalisations en France et à l'étranger (56 pays en tournée, 11 co-créations avec des clowns d’autres pays : Cuba, Mexique, Vietnam, Chine, Namibie, Madagascar, Mali, Turquie, Russie),

 

… et y associer les partenaires locaux, départementaux, régionaux, nationaux et internationaux qui accompagnent les Matapeste depuis 40 ans.

 

Cette recherche et mise en valeur internationale du clown menée par les Matapeste à Niort est unique en France et en Europe.

Le Palais Mondial des Clowns a donc pour but de rassembler, valoriser et développer tout l'aspect international de l'art du clown de multiples manières.

 

• Avec l'accueil d’artistes-clowns en périodes de création avec des sorties publiques de résidences.
• Des formations internationales professionnelles sur l'Art clownesque.
• Des formations à destination des clowns amateurs que Les Matapeste ou d’autres Cies organisent.
• Des actions culturelles liées aux résidences créations en direction des partenaires du territoire de divers secteurs : éducatifs, sociaux, santé, artistiques amateurs ou professionnels.
• Et bien sûr toutes les utilisations autour du festival "Le Très Grand Conseil Mondial des Clowns" avec en particulier la résidence des clowns de la Caravane internationale dont c’est le lieu de préparation et de répétitions.

 

 

Inventer et conduire de nouvelles actions avec des partenaires du territoire, mais aussi internationaux.

 

• Des colloques, rencontres internationales autour de l'Art du Clown en lien avec des artistes et partenaires internationaux réunis en particulier au moment du festival du TGCMC.
• Des formations autour de « l’ inclusion en milieu scolaire grâce à l’adaptation de la psycho-pédagogie du clown » que mènent actuellement les Matapeste avec des partenaires Français, Roumains et Belges dans un projet européen Erasmus + développé depuis 2018. Elles seraient adressées à des partenaires français et étrangers (éducation, social, fondations, universités..)
• Un Centre de ressources sur l'art du clown international qui n'existe pas actuellement.

 

Le chef-lieu des Deux Sèvres a inauguré vendredi son Palais mondial du clown qui accueillera et formera des comédiens farceurs du monde entier.

 

Par Fabien Paillot

 

 

 

 

« Les clowneries ont désormais leur institution planétaire loin, très loin du siège des Nations unies. Niort, dans les Deux-Sèvres, inaugurait vendredi le Palais mondial des clowns, une antre vouée à l’accueil et à la formation des pitres et farceurs de tous les continents et cultures. « Ce nom est volontairement pompeux, comme nos pompes », sourit Francis Lebarbier en pointant du doigt ses indispensables godillots.

 

Grimé sous les traits du clown Léonard, cet artiste est l’une des sept figures de la compagnie Matapeste fondée à Niort en 1978 et transformée depuis en Scop, une société coopérative. À la tête du « Très grand conseil mondial des clowns », un festival délirant et itinérant, ses membres ont ainsi décidé de transformer leurs facéties en temple officiel de la bouffonnerie.

 

Des formations pour professionnels et amateurs

 

Soutenu par les institutions locales, ce Palais mondial entend ainsi devenir « un lieu repéré et repérable, affirme Francis Lebarbier. Une référence nationale et internationale ». Ces deux clowns, compagnons de scène et de rue depuis le mi-temps des années 1970, ne partaient pas d’une feuille blanche : « Nous avons joué dans 56 pays et mené douze collaborations avec des artistes étrangers en Russie, au Mali, à Cuba ou encore au Vietnam ».

 

Leur objectif, aidé par un copieux carnet d’adresses : « Montrer qu’un clown existe sous des formes que l’on ne soupçonne pas, éloignées de notre conception occidentale et du fameux nez rouge. Au Mexique, les clowns existent à travers le catch, dans les mariages en Namibie ou au théâtre en Chine », précise Hugues Roche. Le métier de clown, lui, a beaucoup évolué. « À nos débuts, nous étions surtout dans la pantomime, comme nos modèles, se rappellent ces professionnels. Puis nous sommes devenus beaucoup plus bavards. Mais il a fallu développer tout un langage, drôle et sensé ».

 

« C’est un travail corporel de malade »

 

Cet art subtil et populaire ne s’improvise pas, abonde Fabrice Ducousso, « clown en couvaison » qui jouera dans les prochaines semaines son tout premier spectacle professionnel avec les Matapeste. « C’est un véritable chemin. Il faut apprendre à se lâcher tout en étant très rigoureux, être proche de soi et savoir rire de soi », dévoile ce comédien. « Intriguée » par cette science du rire, Adeline Guillet a choisi de s’essayer à ce métier lors d’un stage animé à Niort par un clown argentin. « C’est un travail corporel de malade, résume cette Poitevine, comédienne professionnelle venue du théâtre. Il faut toujours accepter le jeu, et parfois aller à l’encontre de tout ce qu’on a appris ! »

 

La profession connaîtrait un engouement certain et susciterait autant de vocations masculines et féminines. « Lorsque nous avons débuté, peu de clowns s’aventuraient en dehors du cirque et du music-hall, assurent Hugues Roche et Francis Lebarbier. Mais les gens de théâtre s’en sont emparés, ils se sont aperçus que l’on pouvait créer de véritables spectacles, dramatiques parfois, et pas seulement des clowneries ». Hérauts du genre, ces bateleurs n’ont pas fini de rigoler en leur palais. »